AFPC-RCN : « non » au retour à temps plein au bureau à Ottawa et en Ontario

L’AFPC-RCN s’insurge contre la décision irresponsable de la Ville d’Ottawa et du gouvernement ontarien de forcer les fonctionnaires à travailler au bureau à temps plein à compter de janvier 2026. C’est un non-sens dans le contexte d’austérité qui règne au fédéral. Compte tenu des coupes sans précédent qui ont déjà fait disparaître des emplois dans la fonction publique, cette décision est non seulement irréfléchie, mais punitive.

Le télétravail est la voie de l’avenir. Tout le monde le sait et les données le confirment. Faire une croix dessus, c’est fermer les yeux sur les preuves de son efficacité et les coûts réels en termes humains. Et c’est très mal comprendre la réalité quotidienne des travailleuses et travailleurs qui peinent à se loger et à se nourrir.Il n’existe aucune preuve crédible d’une perte de productivité, de qualité des services ou de moral qui puisse justifier la décision régressive des gouvernements. Il a été démontré, au contraire, que la productivité et l’efficacité ont atteint des sommets en période de télétravail.

Les décisions prises par le premier ministre Ford et le maire Sutcliffe ne sont pas surprenantes : ils ont l’habitude de faire passer la politique avant toute chose. Doug Ford est allergique au télétravail et Mark Sutcliffe s’entête à marquer des points politiques sur le dos du personnel municipal, se moquant ainsi des droits des travailleuses et travailleurs, et des besoins de la population.

Le gouvernement fédéral a lui-même indiqué que le télétravail pourrait faire économiser six milliards de dollars aux contribuables. Pourtant, les décideuses et décideurs se replient sur des politiques coûteuses et régressives au lieu de financer des solutions économiques qui réduisent la congestion routière, préservent les infrastructures et permettent aux fonctionnaires de prospérer.

Il faut agir

L’AFPC-RCN invite ses membres à passer à l’action illico. Contactez directement vos représentantes et représentants aux paliers municipal, provincial et fédéral. Demandez-leur d’adopter une approche sensée qui :

  • représente de réelles économies pour les contribuables;
  • allège la pression sur les infrastructures publiques, comme les routes et le transport en commun;
  • ont un effet positif sur les travailleuses, les travailleurs et la collectivité

Le télétravail n’est pas un privilège, mais un moyen éprouvé, responsable et pérenne de renforcer les milieux de travail et les collectivités. Unissons-nous pour demander des comptes à la classe dirigeante.

En toute solidarité,

Ruth Lau MacDonald
Vice-présidente exécutive régionale de l’AFPC-RCN