BWXT : un vote de grève décisif lance la balle dans le camp de l’employeur

Les membres de la section locale 70368 de l’AFPC ont confié un mandat de grève béton à leur équipe de négociation afin de démontrer l’importance des enjeux abordés à la table.

Ces personnes, employées par BWXT, mènent d’importants travaux scientifiques et projets de recherche dans le domaine de la médecine nucléaire, notamment pour le développement de produits radiopharmaceutiques de pointe servant au diagnostic et au traitement du cancer.

L’équipe de négociation est donc retournée à la table les 9 et 10 janvier avec un as dans sa manche : un mandat de grève accordé par plus de 90 % des membres.

Elle pourra donc négocier avec encore plus de fermeté nos revendications clés, soit protéger les droits en matière d’heures de travail, conclure une entente sur la rémunération, mettre un terme au recours excessif aux heures supplémentaires par l’employeur et améliorer le processus de règlement des griefs.

« Avec un pareil mandat de grève, on espère que l’employeur comprendra qu’on est déterminés à se battre pour une bonne entente », lance Alex Silas, vice-président exécutif de l’AFPC pour la région de la capitale régionale. « Le dévouement des membres est inspirant. Ce sont des gens motivés, prêts, et unis. »

La prochaine séance de négo se tiendra les 18 et 19 janvier et l’équipe demeure résolue à obtenir une entente juste et équitable.

La période de conciliation s’est terminée le 10 janvier et la loi impose une période de réflexion de 21 jours, ce qui veut dire que la section locale 70368, si elle décidait de débrayer, devrait attendre au 31 janvier. Cependant, le syndicat travaille fort pour obtenir une entente juste et équitable, et espère ne pas devoir avoir recours à la grève.

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