Déclaration de Ruth Lau MacDonald, vice-présidente exécutive régionale, AFPC-RCN 

J’aimerais clarifier : l’AFPC-RCN n’appelle pas au boycottage des commerces du centre-ville, et je déplore la confusion que ce malentendu a causée. 

Une récente publication dans les médias sociaux invitait nos membres de la région d’Ottawa-Gatineau à réduire leurs dépenses dans les commerces du centre-ville et à privilégier les achats dans leur quartier. Cette publication faisait suite à la décision arbitraire du gouvernement fédéral d’obliger le travail au bureau trois jours par semaine, entrée en vigueur le 9 septembre.  

Après avoir consulté des entreprises locales et nos membres, je reconnais que cette approche était malavisée et je n’avais jamais l’intention de monter les fonctionnaires contre les petites entreprises.  

Nous savons à quel point les petits commerçants du centre-ville peinent à garder la tête hors de l’eau depuis la pandémie. En même temps, il faut se rappeler que le télétravail a été favorable aux entreprises en périphérie, puisqu’il a permis aux travailleuses et travailleurs d’encourager le commerce de proximité. 

Ces entreprises paieront les frais de l’afflux de dizaines de milliers de fonctionnaires au centre-ville d’Ottawa. 

Nous demandons au gouvernement fédéral de collaborer avec les municipalités et les entreprises pour redynamiser les centres-villes – sans en faire porter la responsabilité aux fonctionnaires. 

Pour ce faire, il faut convertir les vieux édifices gouvernementaux en logements abordables et en locaux partagés polyvalents, améliorer le transport en commun et faire d’Ottawa une ville où il fait bon vivre sans voiture. 

Nous continuerons de collaborer avec le gouvernement fédéral et les partenaires communautaires pour établir une vision qui reflète l’évolution des besoins de la population et des travailleuses et travailleurs d’Ottawa.