Grève au Bureau du vérificateur général

Les travailleuses et travailleurs du Bureau du vérificateur général (BVG) seront en grève à compter du vendredi 26 novembre, à 6 h. Ils sont sans contrat de travail depuis septembre 2018.

Plus de 160 membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) appartenant au Groupe des services à l’audit contribuent à s’assurer que les gouvernements fédéral et territoriaux rendent des comptes à la population canadienne. Il s’agira de la première grève dans l’histoire du BVG.

Le Groupe des services à l’audit est le groupe le moins bien rémunéré au BVG. Il est composé largement de femmes, qui représentent 75 % de l’unité de négociation.

Or, la direction refuse toujours de rémunérer équitablement son personnel, comme le demande l’AFPC, même si une commission d’intérêt public (CIP) indépendante a donné raison au syndicat en août.

« Nous avons épuisé tous les recours et, après plus de trois ans à attendre une entente juste et équitable, les travailleuses et travailleurs ont décidé qu’ils n’avaient pas d’autre choix que de faire la grève », déclare Alex Silas, vice-président exécutif régional de l’AFPC-RCN.

« Nos membres méritent des salaires semblables à ceux des autres fonctionnaires fédéraux, qui suivent le coût de la vie et qui correspondent aux augmentations que les travailleurs non syndiqués du BVG ont obtenues », explique Kevin King, président national du Syndicat des employées et employés nationaux, l’Élément de l’AFPC responsable des membres au BVG. « C’est une question de justice et de respect. »

« J’exhorte la direction du BVG à éviter la grève en nous présentant dès que possible une offre qui répond aux préoccupations de nos membres et qui respecte les recommandations de la CIP, ajoute Alex Silas. Nous sommes toujours prêts à discuter, mais également à lutter pour ce que nous méritons. »

* * *

Les membres de l’AFPC au BVG effectuent une vaste gamme de tâches techniques, professionnelles et administratives en appui à la mission de l’organisation. Ils jouent un rôle clé en veillant à ce que le Parlement reçoive en temps utile des rapports détaillés sur les activités des gouvernements fédéral et territoriaux et la gestion des fonds publics.