Solidarité avec les travailleuses.eurs de l’éducation du SCFP, défendez la Charte

Le gouvernement Ford est sur le point d’adopter une loi préventive de retour au travail et d’imposer un contrat à 55 000 travailleuses et travailleurs de l’éducation du SCFP au lieu de négocier avec eux. Il s’agit d’une tentative de forcer les travailleuses et travailleurs de l’éducation les moins bien rémunérés à accepter une entente qui les maintient à des salaires de misère. Et dans un geste sans précédent, le gouvernement Ford invoque la clause dérogatoire pour passer outre le droit de grève de ces membres en vertu de la Charte. 

Ces travailleuses et travailleurs de l’éducation de première ligne méritent mieux que cela, et les tactiques maladroites auxquelles s’abaisse le gouvernement Ford sont consternantes. 

AGISSEZ : trouvez une ligne de piquetage à rejoindre vendredi.

Le SCFP se bat pour une entente qui fait de nos écoles des milieux d’apprentissage plus sûrs pour nos enfants. Il se bat pour nous : pour que nos enfants aient plus d’aides-enseignants, d’éducateurs de la petite enfance et de travailleuses et travailleurs auprès des jeunes, et pour que la dotation en personnel et les niveaux de service soient garantis. Ils se battent pour que toutes les bibliothèques scolaires restent ouvertes aux enfants, pour améliorer les normes de nettoyage et pour s’attaquer aux arriérés d’entretien. Et ils ne devraient pas gagner des salaires de misère pour faire ce travail important. 

Le coût global de la satisfaction des demandes du SCFP ? Environ 240 millions de dollars par an. Pour situer le contexte, le bureau de la responsabilité financière prévoit un excédent budgétaire cette année et d’autres excédents pour les cinq prochaines années, jusqu’à 8,5 milliards de dollars — ce qui montre clairement que l’argent est là, mais qu’il n’est pas dépensé.

Ce que les conservateurs de Ford font, c’est un choix, et un pari. Ils choisissent de ne pas augmenter les salaires des travailleuses et travailleurs de l’éducation les moins bien payés de la province (dont les salaires sont restés gelés pendant la majeure partie de la dernière décennie). 

Et ils parient que nous ne nous en soucierons pas.

Je vous écris donc aujourd’hui pour vous exhorter à montrer à Doug Ford qu’il se trompe à notre sujet. Que lorsqu’il piétinera les droits de nos amis du SCFP en vertu de la Charte, nous réagirons. La négociation collective perd tout son sens si les gouvernements peuvent légiférer pour supprimer le droit de grève, et si cela se produit sans qu’il y ait une réaction significative, cela crée un dangereux précédent pour tous les travailleurs.

Les travailleurs de l’éducation du SCFP se sont engagés à agir vendredi malgré la législation draconienne, quel qu’en soit le coût. La législation menace d’imposer aux travailleurs une amende de 4 000 $ par jour et au syndicat une amende de 500 000 $ par jour. Et pourtant, ils disent qu’ils ne seront pas au travail vendredi. C’est une preuve de courage et de détermination incroyable, et je vous invite à vous joindre à eux.

PASSEZ À L’ACTION

Alex Silas
Vice-président exécutif régional, RCN