Best Theratronics contrevient aux conditions de la Commission canadienne de sûreté nucléaire

L’AFPC a appris que, le 6 novembre dernier, la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) a signifié un ordre à Best Theratronics Ltd pour ne pas avoir maintenu une garantie financière.

Best Theratronics est une entreprise qui fabrique des appareils médicaux. Pour ce faire, elle doit détenir un permis d’exploitation d’une installation de traitement de substances nucléaires. Conformément à la réglementation, l’entreprise doit maintenir une garantie financière avec la CCSN pour assurer le déclassement futur de l’installation, le cas échéant. La CCSN a confirmé que Best Theratronics ne respecte pas cette condition et n’a pas répondu à la demande de renseignements sur l’état de la garantie.

Selon l’ordre, Best Theratronics doit cesser ses activités jusqu’à ce que la CCSN approuve la garantie financière et qu’elle accepte un plan pour la reprise des activités de façon sécuritaire.

Depuis le 10 mai, des membres de l’APFC et d’UNIFOR à Best Theratronics sont en grève. Dès le début, l’employeur refuse de se présenter à la table de négociation et continue de bloquer toute tentative afin de résoudre le conflit de bonne foi. Il ne profite qu’à lui-même en éternisant la chose pendant près de 200 jours. Il s’en fiche de son personnel. Et là, on apprend que l’employeur ne respecte même pas les normes de sécurité. Nos membres méritent de travailler dans un milieu sécuritaire et pour un employeur qui négocie de bonne foi.

L’AFPC continuera de soutenir ses membres chez Best Theratronics dans l’espoir que la solution au conflit passera par la conclusion d’une entente juste et équitable.