Pourquoi la Résistance?
Jeudi 8 Août, Midi
Membres de l’AFPC dans la capitale fédérale : venez manifester contre la décision malavisée du Conseil du Trésor d’exiger le travail au bureau trois jours par semaine.
Cette décision a été prise sans aucune consultation. Elle brime votre droit à la négociation collective et fait fi de votre bien-être en tant que fonctionnaires fédéraux.
Où : Terrasses de la Chaudière, Gatineau
Quand : jeudi 8 août, midi
Assistez aux discours suivis d’un piquet d’information expliquant pourquoi on ne peut imposer un seul modèle de télétravail à un effectif aussi diversifié que celui de la fonction publique fédérale.
Le Conseil du Trésor a annoncé le 1er mai que tous ses fonctionnaires devront travailler au bureau au moins trois jours par semaine à compter de septembre. Il fait toutefois fausse route : une politique de télétravail à l’emporte-pièce ne s’applique pas à un effectif aussi diversifié que celui de la fonction publique fédérale.
La pandémie a démontré que nos membres peuvent effectuer la majorité, voire l’entièreté de leur travail à distance. Leur dévouement à l’égard de la population ne s’est jamais démenti.
Il a été amplement prouvé que le télétravail :
- favorise la conciliation travail-vie personnelle;
- améliore la productivité;
- dynamise l’effectif;
- rend le milieu de travail plus sûr;
- est plus écologique, puisqu’il réduit le nombre de voitures sur les routes.
L’AFPC-RCN s’oppose catégoriquement à l’approche uniforme du Conseil du Trésor qui impose la présence au bureau.
Cette approche soudaine, non chiffrée et fournie sans explication est inacceptable. Les fonctionnaires sont contraints de travailler dans des espaces qui, bien souvent, ne satisfont pas aux normes de sécurité en raison d’une mauvaise qualité de l’air, de moisissure et d’infestations de rongeurs et d’insectes.
Pour couronner le tout, l’employeur fait porter aux fonctionnaires la responsabilité de revitaliser les centres-villes d’Ottawa et de Gatineau, de même que les réseaux de transport en commun locaux. Qu’on se le dise : ça ne dépend pas de nous!
Nos demandes :
- Un engagement à évaluer les demandes de télétravail au cas par cas
L’inclusion de dispositions sur le télétravail dans les conventions collectives