L’histoire des femmes au Canada

Avant 1899

Bien avant la colonisation : Les femmes autochtones ont leur mot à dire dans la prise des décisions dans leur communauté. Les Iroquois et les Mohawks, par exemple, forment une société matrilinéaire dans laquelle les droits de propriété, la succession héréditaire, le droit de vote et même les arrangements de mariage sont dévolus aux anciennes de génération en génération.

Les années 1500 : Avant l’avènement du marché du travail capitaliste, la classe ouvrière produisait la plupart des biens qu’elle consommait. Les femmes jouaient un rôle clé dans l’organisation économique. Le métier de domestique était l’un des rares métiers rémunérés que les femmes pouvaient exercer.

1750 : Création de l’industrie textile au Québec. Les femmes ont toujours représenté une part importante de la main-d’œuvre de cette industrie.

1791 : La Loi constitutionnelle accorde le droit de vote à toute personne propriétaire y compris les femmes.

1849 : On interdit à toutes les Canadiennes, sans égard à la race, à la religion ou aux droits de propriété, de voter à n’importe quelle élection. 

1850 : La structure fondamentale du capitaliste est en place (les employeurs embauchent des personnes à court terme). Les employeurs, ayant besoin de plus de main-d’œuvre, engagent des femmes, ainsi que des immigrants, des enfants et des travailleurs déplacés.

1858 : Premières garderies mises sur pied au Québec par les Sœurs grises. 

Les années 1860 : La production en usine à l’aide de machinerie et d’une main‑d’œuvre non qualifiée (par opposition à la production confiée à des travailleuses et travailleurs qualifiés) est la forme la plus répandue de l’organisation du travail.

1862 :L’Université Mount Allison au Nouveau-Brunswick est la première université à accepter des étudiantes.

1863 : Des syndicats forment la première centrale syndicale, la Hamilton Trades Assembly, qui exista jusqu’en 1875.

1870 : Une première femme est engagée dans les services publics fédéraux, à titre de directrice adjointe du pénitencier de Kingston. En 1886, seulement 24 femmes occupent un poste permanent dans les services publics fédéraux.

1871 : Les femmes et les enfants composent plus de 50 % de la main-d’œuvre de l’industrie légère (chaussure, imprimerie, tabac).

1872 : L’Ontario adopte une loi permettant aux femmes de toucher des salaires non assujettis au contrôle de leur mari. Pour gagner le vote des travailleurs et travailleuses, le gouvernement conservateur légalise les syndicats (mais pas les actions des syndicats).

1877 : Emily Stowe établit le Women’s Literacy Club. Ce groupe, avant tout un groupe de sensibilisation, est l’ancêtre des organisations de lutte pour le droit de vote des femmes.

Les années 1880 :Les femmes et les enfants sont devenus les concurrents économiques directs des hommes, ce qui amène ces derniers à se rallier autour de leurs intérêts économiques imprégnés de sexisme et de racisme. Leurs tactiques connaissent un succès considérable.

1881 : Création de la première assemblée canadienne des Chevaliers du travail à Hamilton. Les Chevaliers amènent des travailleuses et travailleurs qualifiés et non qualifiés à se syndiquer et sont les précurseurs des syndicats industriels.

1882 : Le Trades and Labour Council de Toronto appuie le concept d’un salaire égal pour un travail égal. Leona Barry, enquêteure générale du travail des femmes pour les Chevaliers du travail, se rend à Toronto pour enquêter sur les conditions de travail des femmes et aider ces dernières à se syndiquer.

1882 : Les femmes travaillant dans l’industrie de la chaussure de Toronto font la grève contre cinq usines, avec l’appui de syndicalistes masculins.

1884 : Adoption de la Ontario Factories Act, qui comporte certaines dispositions visant les travailleuses (p. ex. : restriction de la semaine de travail à 60 heures, conditions d’hygiène, sièges pour les vendeuses, âge minimum de travail fixé à 14 ans, interdiction aux femmes de travailler dans les mines ou aux environs des mines).

1886 :La Hope Assembly Knights of Labour est la première section locale composée entièrement de femmes.

1891 :41 % des femmes sur le marché du travail travaillent comme domestiques. Les métiers le plus souvent pratiqués par les femmes sont des métiers traditionnels de la personne au foyer : domestique, couturière, etc.

1897 : Clara Brett Martin devient la première femme avocate au Canada et la première femme à pratiquer le droit dans tout l’Empire Britannique.

1900-1949

 

1900 : L’enseignement est la seule carrière donnant, droit à pension qui s’offre aux femmes au Canada.

1901 :Les femmes comptent pour 13,4 % de l’ensemble de la main-d’œuvre (rémunérée). La loi oblige les femmes à quitter leur emploi une fois mariées.

1904 :Des relieurs et des syndicalistes masculins de Montréal font la grève pour forcer les employeurs à licencier des femmes.

1909 :Le Congrès du travail du Canada appuie le vote des femmes par l’intermédiaire de la Women’s Labour League qui regroupe les maris et les filles des membres du syndicat. La ligue encourage les travailleuses à adhérer à des syndicats ou à créer des syndicats.

1909 :Le Code criminel a été modifié pour criminaliser l’enlèvement des Femmes.

1911 :Le CTCappuie le concept d’un salaire égal pour un travail égal.

1912 : Une première femme est embauchée à titre de professeure attitrée d’une  université canadienne.

1914-1918 :Première Guerre mondiale – Le nombre de travailleuses n’augmente pas de façon notable, mais il y a un afflux et un changement temporaires dans les métiers non reliés au travail domestique. On accepte mieux que les femmes célibataires travaillent à l’extérieur du foyer. Pour la première fois, le secteur de la fabrication embauche massivement des femmes pour produire des munitions.

1916 :  Les femmes obtiennent le droit de vote aux élections provinciales en Alberta, au Manitoba et en Saskatchewan. Ce droit est plus tard accordé en Colombie‑Britannique et en Ontario (1917), en Nouvelle-Écosse (1918), au Nouveau-Brunswick (1919), à l’Île-du-Prince-Édouard (1922), à Terre-Neuve (1925) et au Québec (1940).

1916 : Emily Murphy, militante du droit de vote, devient la première femme juge du Canada. 

1917 : L’Alberta est la première province à fixer un salaire minimum pour les femmes.

1918 : Les Canadiennes (mains pas les femmes autochtones et asiatiques) obtiennent le droit de vote aux élections fédérales.

1919 : Le 15 mai, à Winnipeg, 24 000 travailleuses et travailleurs syndiqués et non syndiqués se joignent aux travailleurs de l’industrie métallurgique qui font la grève pour obtenir notamment une hausse salariale et une journée de travail de neuf heures. C’est le début d’une grève générale. Des milliers de travailleurs et travailleuses de la Colombie‑Britannique, de l’Alberta et de l’Ontario, ainsi que des soldats de retour de la guerre, se joignent bientôt aux grévistes et exigent le règlement immédiat de la grève. En réaction, l’État organise une milice, ordonne aux travailleurs et travailleuses de la poste, aux policiers et aux pompiers de retourner au travail (sinon!) et modifie la Loi sur l’immigration pour permettre la déportation immédiate des dirigeants de la grève. La grève prend fin le 26 juin. La participation des femmes, dont les maris, les pères et les fils étaient en grève, a été essentielle à l’organisation et au maintien de la grève générale.

1919 : Les femmes obtiennent le droit de siéger au parlement canadien.

1921 :Les femmes représentent 15,4 % de la main-d’oeuvre ouvrière rémunérée; 21 % des femmes travaillent comme domestiques. La Colombie‑Britannique adopte une loi accordant aux femmes un congé de maternité de six semaines. Le Nouveau-Brunswick a été la deuxième province canadienne à adopter, en 1964, une loi sur le congé de maternité.

1921 : Agnes Campbell MacPhail est la première femme élue à la Chambre des communes.

1921 : Nellie McClung est élue à la législature de l’Alberta, ou elle milite pour les pensions de vieillesse, l’allocation familiale, le contrôle des naissances etc.

1925 : La loi fédérale sur le divorce a été modifiée pour autoriser la femme à divorcer de son époux pour les mêmes raisons que ce dernier pouvait divorcer d’elle : simple adultère.  Auparavant, les femmes devaient prouver qu’il y avait eu de la bestialité.

1929 :Le Conseil privé d’Angleterre renverse une décision de la Cour suprême du Canada et décrète que les femmes sont des « personnes » (et qu’elles peuvent donc être nommées au Sénat.)

1931 :Les femmes représentent 17 % de la main-d’oeuvre ouvrière. Pendant la dépression, les travailleuses protégées par les salaires minimums prescrits par la loi sont remplacées par des garçons. Toutefois, la plupart des travailleuses ne sont pas admissibles à une aide (une forme d’assistance sociale).

1932 :Les comités exécutifs de la Nouvelle-Écosse et de l’Ontario du CTCdemandent au gouvernement de mettre à pied les femmes mariées dont le mari est employé.

1932 : La Dre Elizabeth Bagshaw dirige la première clinique de planification familiale au Canada, en violation de la législation en vigueur.

1939 – 1945 :Seconde Guerre mondiale. Pour encourager les femmes à travailler, on leur offre des services de garde d’enfants et des incitatifs fiscaux (ces avantages ont été éliminés après la guerre). Même si beaucoup d’emplois auparavant occupés par des hommes sont alors occupés par des femmes, toute modification à l’équipement ou à l’organisation du travail sert de prétexte pour dire que le travail n’est pas le même, donc on maintient l’écart salarial.

1940 : Les femmes du Québec obtiennent le droit de vote au niveau provincial.

1941 :Les femmes représentent 19,9 % de la main-d’oeuvre ouvrière.

1941 :Le Québec permet aux femmes de pratiquer le droit.

1943 : Entrée massive de femmes dans la population active pour occuper un grand nombre d’emplois traditionnellement réservés aux hommes.

1946 : On a permis l’entrée de Chinoises au Canada pour la première fois.

1947 : Les canadiennes qui épousent des nons-canadiens ne perdent plus leur citoyenneté.

1948 : L’assemblée générale des Nations Unies adopte la Déclaration universelle des droits de l’homme qui précise que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et droits ».

1950-1974

 

1951 : L’Ontario a promulgué la première loi canadienne sur l’équité salariale.

1952 : Les femmes du Manitoba ont été les premières à être autorisées à faire partie d’un jury.

1955 :Les restrictions imposées aux femmes mariées travaillant dans les services publics fédéraux sont enfin levées.

1955 : Des femmes de la Jamaïque, de la Barbade, de Trinidad et Tobago ainsi que d’autres pays des Caraïbes étaient recrutées comme domestiques et recevaient le statut d’immigrantes.

1956 : Adoption de mesures législatives garantissant un salaire égal pour un travail égal pour les emplois relevant de la compétence fédérale.

1959 :Toutes les provinces sauf le Québec et Terre-Neuve ont adopté des mesures législatives sur un salaire égal pour un travail égal.

Les années 1960 :Début du mouvement de libération de la femme. Ce sont surtout des femmes blanches instruites qui luttent pour des réformes comme le congé de maternité payé, l’établissement de centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle et des modifications à la législation sur l’avortement.

1960 :Les femmes autochtones obtiennent le droit de vote aux élections fédérales (un droit accordé à beaucoup d’autres Canadiennes en 1918) sans devoir renoncer à leur statut d’Indiens inscrits.

1964 : Reconnaissance de la capacité juridique des femmes mariées.

1964 : Les femmes peuvent maintenant ouvrir un compte de banque sans la signature du mari.

1967 : Commission royale d’enquête sur le statut de la femme, présidée par Florence Bird.

1969 :Loi sur l’aide sociale adoptée.

1969 : Le Code criminel est modifié de façon à ce que la diffusion de renseignements sur les méthodes de contraception et de leur prescription ainsi que les actes sexuels entre adultes consentants du même sexe ne soient plus considérés comme un crime. .

1969 : Élimination de la notion du « chef de famille » du Code civil québécois.

Les années 1970 :Deux tiers des bénéficiaires d’aide sociale sont des femmes. Les femmes touchent 57 cents pour chaque dollar que gagnent les hommes.

1970 :Jeannette Vivian Corbière Lavell entreprend une lutte qui va durer 15 ans pour faire modifier la Loi sur les Indiens afin de restituer aux femmes autochtones mariées à des non-Autochtones leur statut et leur droit d’appartenance à une bande. La Loi sur les Indiens a finalement été modifiée en 1985.

1970 : Ce n’est qu’en cette année que l’Association des psychiatres canadiens enlève l’homosexualité de la liste de désordres mentaux.

1970 : Dépôt du rapport de la Commission royale d’enquête sur la situation de la femme qui révèle des données inquiétantes sur la discrimination subie par les femmes.

Vers 1971 :Le Manitoba a cessé de congédier les employées municipales au moment de leur mariage.

1971 :Le Québec a finalement permis aux femmes d’agir comme jurées. Le gouvernement fédéral a modifié le Code canadien du Travail  pour interdire la discrimination basée sur le sexe, et instituer un congé de maternité de 17 semaines.

1971 : Premiers congés de maternité – de quinze semaines.

1971 : Congé de maternité ajouté au programme d’assurance chômage.

1972 : Rosemary Brown, députée provinciale néo-démocrate de la C.B devient la première femme noire élue députée au Canada.

1972 : Parution du premier numéro de The Other Woman, un journal féministe de la communauté lesbienne.

1972 : Avant cette date, les personnes ayant un handicap et vivant en Alberta étaient automatiquement stérilisées.

1973 : Ouverture des premiers centres d’aide aux victimes de viol au Canada.

1974 : La GRC recrute une femme pour la première fois.

1974 : L’office national du film ouvre le Studio D – on l’on produit des films dans une perspective féminine.

1941 :Les femmes représentent 19,9 % de la main-d’oeuvre ouvrière.

1941 :Le Québec permet aux femmes de pratiquer le droit.

1943 : Entrée massive de femmes dans la population active pour occuper un grand nombre d’emplois traditionnellement réservés aux hommes.

1946 : On a permis l’entrée de Chinoises au Canada pour la première fois.

1947 : Les canadiennes qui épousent des nons-canadiens ne perdent plus leur citoyenneté.

1948 : L’assemblée générale des Nations Unies adopte la Déclaration universelle des droits de l’homme qui précise que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et droits ».

1975-1988

 

1975 : Les femmes touchent 60 cents pour chaque dollar que gagnent les hommes.

1975 : Les Nations Unies déclarent 1975 l’Année internationale de la femme.

1975 : Le gouvernement fédéral modifie 11 lois pour les rendre conformes aux principes d’égalité en y incluant des droits égaux pour les femmes et les hommes en ce qui concerne les pensions des fonctionnaires.

1977 :Adoption de la Loi canadienne sur les droits de la personne (LCDP), une loi qui interdit la discrimination fondée sur le sexe et assure un salaire égal pour un travail de valeur égale.

1977 : Le Code canadien du travail est modifié pour prévoir 17 semaines de congé de maternité.

1978 :Le Code canadien du travail est modifié pour interdire d’utiliser la grossesse comme argument pour justifier une mise à pied ou un licenciement.

1978 : Les hôtesses de l’air obtiennent le droit de travailler après leur mariage et passé l’âge de 32 ans.

1980 : Les employées de bureau (APFC) du gouvernement fédéral font la grève pour obtenir de meilleurs avantages au titre des congés pour les soins et l’éducation d’enfants d’âge préscolaire, des congés d’adoption et des congés de maternité payés.  

1980 : En Nouvelle-Écosse, Alexa McDonough a été la première femme élue chef d’un parti politique provincial.

1982 : Adoption de la charte canadienne des droits et libertés.

1983 : Les lois sur le viol sont modifiées pour inclure l’agression sexuelle et rendre pour la première fois le viol d’une femme par son conjoint une infraction criminelle.

1983 :Modification de la LCDP pour interdire le harcèlement sexuel et la discrimination fondée sur la grossesse et l’état matrimonial.

1984 : La Constitution canadienne est modifiée pour affirmer que les droits ancestraux et issus de traités sont garantis tant aux hommes qu’aux femmes.

1985 : Les femmes autochtones ne perdent plus leur statut d’Indiennes inscrites lorsqu’elles marient un non-autochtone.  Toutefois, cette mesure ne s’applique pas aux enfants de ces femmes.

1986 :Adoption de la Loi sur l’équité en matière d’emploi du Canada en vue d’éliminer la discrimination historique et systémique des groupes cibles. Cette loi s’applique aux sociétés d’État et aux entreprises sous réglementation fédérale.

1987 :Dans la cause opposant Bonnie Robichaud (membre de l’AFPC) au gouvernement fédéral, la Cour suprême du Canada conclut qu’il incombe aux employeurs d’assurer un milieu de travail exempt de harcèlement.

1988 :Ethel Blondin-Andrew est la première femme autochtone à être élue à la Chambre des communes. 

1988:La Cour suprême annule les dispositions du Code criminel en matière d’avortement.

1989 :Audrey McLaughlin, députée à la chambre des communes pour le Yukon est élue la première femme leader d’un parti politique fédéral représenté au Parlement fédéral.

1989 : 14 jeunes femmes sont tuées à l’École Polytechnique de Montréal par un homme qui les accuse d’être des féministes.

1990-

 

1990: Les hommes gestionnaires gagnent en moyenne 48 137 $ tandis que les femmes gestionnaires gagnent en moyenne 27 707 $. Dans l’enseignement, le salaire moyen des hommes est de 38 663 $ tandis que celui des femmes est de 24 767 $. Dans le secteur de la vente, le salaire moyen des hommes est de 27 825 $ tandis que celui des femmes est de 13 405 $.

1991 : Le gouvernement fédéral déclare le 6 décembre « Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faites aux femmes ».

1993 :Les lignes directrices canadiennes sur les réfugiées ont été modifiées pour inclure les femmes victimes de persécution basée sur le sexe.

1995 : Les femmes composent près de la moitié de la main-d’oeuvre ouvrière.

1995 :Le gouvernement fédéral adopte la méthode de l’analyse comparative entre les sexes pour les mesures législatives et les politiques.

1995 : La Fédération des femmes du Québec lance la Marche des femmes contre la pauvreté. Cette marche est suivie de la Marche des femmes du Canada en 1996, puis de la Marche mondiale des femmes en 2000.

1995 : Sunera Thobani est la première femme de couleur à accéder à la présidence du Comité canadien d’action sur le statut de la femme (CCASF).

1995 : Le projet de loi C-72 interdit l’évocation de l’intoxication comme moyen de défense pour les agressions violentes comme les agressions sexuelles.

1996 : La Loi canadienne sur les droits de la personne modifiée pour inclure l’orientation sexuelle.

1997 : Les garderiesà 5 $ par jour sont mises sur pied au Québec.

1997 : Le gouvernement fédéral lance une troisième initiative de lutte contre la violence familiale.

1998 : Reconnaissance légale de la profession de sages-femmes au Québec.

1999 : La Cour fédérale donne raison à 200,00 fonctionnaires et leur syndicat (l’AFPC) dans leur lutte pour l’équité salariale.

1999 :La Cour Suprême déclare que les standards et examens pour les emplois ne peuvent  être basés uniquement sur des capacités qui favorisent les hommes. (Décision Meorin)

2000 : 52 % des victimes de crimes violents sont des femmes

2000 : Marche mondiale des femmes contre la violence et la pauvreté.

2004 :Les femmes représentent un peu plus de 50 % de la population du Canada, mais seulement 21 % de la Chambre des communes.

2005 : Le Canada devient le quatrième pays à légaliser le mariage des couples de même sexe.  

2007 : Pour une première fois, le Conseil des ministres est composé d’un nombre égal de femmes et d’hommes.

2008 : Le premier ministre canadien offre des excuses aux anciens élèves des pensionnats indiens.

2009 : Sharon McIver gagne son combat pour faire modifier la Loi sur les Indiens afin d’accorder le statut autochtone aux petits-enfants de femmes autochtones ayant épousé un conjoint de race blanche.  

2009 :Pour une première fois, il a plus de femmes sur le marché du travail que d’hommes. 

 

Sources : « Over the Years », Eleanor O’Connor, dans Our Times, sept./oct. 1985; Vers des horizons nouveaux : La femme canadienne de 1870 à 1940, Jeanne L’Espérance, Jan Coomber, Rosemary Evans; Canadian Labour History, prospectus produit par le CTC; site Web de Condition féminine Canada : http://www.swc-cfc.gc.ca; Secrétariat du Conseil du Trésor; Alliance de la fonction publique du Canada.