Sécurité des travailleurs en lockout : La SLJO ne coopère pas

19 avril 2016

L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) prie instamment la Société des loteries et jeux de l’Ontario (SLJO) de coopérer afin d’assurer la sécurité des travailleuses et travailleurs en lockout. Cela fait quatre mois que les 124 employés du casino de l’hippodrome Rideau Carleton sont en arrêt de travail forcé, et ce, parce qu’ils ont rejeté l’offre de leur employeur qui veut geler leurs salaires et supprimer les dispositions sur le régime de retraite de leur convention collective.

Les travailleurs piquettent 7 jours sur 7 à l’entrée de l’hippodrome du chemin Albion, et c’est tout à fait légal. Depuis le début du lockout, l’AFPC prend toutes les mesures nécessaires pour que la ligne de piquetage soit sécuritaire, tant pour ses membres que pour les clients du casino. Nous avons, entre autres :

montré aux travailleurs les règles de sécurité à observer sur une ligne de piquetage;
été en contact étroit avec le service de police d’Ottawa afin de veiller à ce que la ligne de piquetage ne pose aucun problème de sécurité;
mis à la disposition des piqueteurs des vestes réfléchissantes et des lumières clignotantes;
discuté avec le conseiller municipal George Darouze des préoccupations soulevées par les résidants du quartier.

« La majorité des clients sont courtois. Mais, après les incidents survenus en janvier impliquant des automobilistes et des piqueteurs, nous avons écrit à la SLJO pour lui demander de faire respecter les règles élémentaires de sécurité », a déclaré Larry Rousseau, vice-président exécutif régional de l’AFPC-RCN. « Notre message était simple : veuillez rappeler aux clients et aux autres employés de respecter la ligne de piquetage, d’être prudents et d’être patients. »

Malheureusement, la SLJO n’a pas tenu compte de notre message. En fait, elle a suggéré récemment que nous ordonnions aux travailleurs en lockout de ne plus prendre certaines mesures de sécurité, par exemple, brandir un panneau « Entrée interdite » lorsqu’ils défilent devant les voies de sortie de l’hippodrome. Rappelons que c’est justement à l’une de ces sorties qu’est survenu l’incident du 16 avril dernier au cours duquel un piqueteur s’est fait frapper par un automobiliste.

« Nous demandons encore une fois à l’employeur de veiller à la sécurité de son personnel. Il doit écrire aux autres employés et aux clients pour les inciter à conduire prudemment et à faire attention aux piqueteurs », a renchéri Doug Marshall, président du Syndicat des employées et employés nationaux, un Élément de l’AFPC. « Les travailleurs en lockout ont le droit de piqueter. Et la SLJO devrait respecter – et faire respecter – ce droit. »

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