Troisième mois du lock-out à l’hippodrome Rideau-Carleton; le personnel du casino envisage de porter sa cause à Queen’s Park

16 février 2016

Il y a trois mois aujourd’hui que les employés du casino de l’hippodrome Rideau-Carleton d’Ottawa ont été mis en lockout. C’est en effet le 16 décembre 2015 que la Société des loteries et des jeux de l’Ontario (SLJO) a bloqué l’accès au travail de ces 124 employés après qu’ils ont massivement refusé l’offre patronale qui proposait de geler les salaires pendant trois ans et de supprimer les articles sur le régime de retraite de la convention collective en vigueur.

Pour marquer ce troisième mois de lock-out et célébrer leur force collective, les employés organiseront un barbecue devant l’immeuble de la salle des machines à sous de l’hippodrome.

  • Quand : le 18 février 2016, de 15 h à 17 h, au 4837, chemin Albion, Ottawa.
  • Des employés et des représentants syndicaux seront disponibles pour répondre aux questions des journalistes.
  • Possibilité de séance photo.

« Lorsqu’elle a mis en lockout ses employés en décembre dernier, la SLJO croyait que ceux-ci tiendraient à peine quelques semaines, déclare Doug Marshall, président du Syndicat des employées et employés nationaux, un Élément de l’AFPC. Or, elle n’a pas tenu compte de la détermination de ses employés et de leur refus de se laisser intimider. Malgré le froid glacial et la neige, ils sont venus piqueter tous les jours de la semaine. Avec des représentants politiques provinciaux et municipaux, ils ont fait des pressions sur la SLJO pour qu’elle mettre fin au lockout. »

Ce troisième mois coïncide avec le retour des députés à l’Assemblée législative de l’Ontario. Les travailleurs en lockout ont bien l’intention de porter leur cause devant le parlement provincial à Queen’s Park. Ils souhaitent ainsi que le gouvernement libéral mette fin à ce lockout de façon équitable.

« Nous voulons que la première ministre Wynne et le ministre des Finances Sousa entendent notre message, affirme Larry Rousseau, vice-président exécutif régional de l’AFPC-Région de la capitale nationale. Ils doivent aussi savoir qu’une autre unité qui compte beaucoup plus de membres, celle du casino Woodbine de Toronto, se prépare à négocier au cours des prochaines semaines. Et, comme leurs collègues d’Ottawa, ces membres n’accepteront pas une telle offre patronale. Nous demeurons unis! »